Le sang des bravos

Le sang des bravos
Nancy Black
Autoédition, 288 pages
Dystopie cyber punk

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Bienvenue à Forseti, ville fortifiée où les combats d'arène entre robots et humains font rage. Le plus connu et le plus attendu : Carnage. Comme son nom l'indique, c'est l'événement de l'année à ne pas manquer. Et c'est lors de ce combat que nous rencontrons Alice et Andrés, son maître. Car Alice n'est pas une humaine mais une androïde. Ils ont une relation type amicale qui va être mise à mal lorsqu'Alice se voit obligée de combattre lors du prochain Carnage. Va-t-elle réussir à y survivre?

Dès les premières lignes, l'auteure nous emmène dans son univers dystopique cyber punk. Grâce aux nombreuses rencontres que font Alice et Andrés, nous découvrons au fil de l'histoire les relations complexes que peuvent entretenir les différents protagonistes qui interviennent. L'amour et l'amitié sont au cœur de ce roman. Facile à lire, il vous emmènera dans un monde pas encore à notre portée, mais pourtant pas si loin.

C'est la première fois que je lis ce genre littéraire et j'avoue avoir été surprise, je m'attendais à autre chose. Je pensais qu'il serait centré sur ce qu'il se passe dans l'arène, comme le laisse penser la cover, alors que c'est la trame de fond, l'histoire se concentrant en priorité sur les différentes interactions entre les personnages. Mais ce n'est pas une déception pour autant, loin de là. Et je vous invite à le découvrir également.

Résumé:
Le Carnage est le sport favori des citoyens de Forseti. Androïdes et humains s'affrontent sans pitié dans une arène où viscères et fils électriques se mêlent en un chaos libérateur.
Le jour où Alice, modèle humanoïde, est désignée pour participer à la prochaine édition Carnage, son maître Andrés refuse le sort qui lui est réservé. Selon lui, les machines sont des êtres sensibles méritant la même considération qu'un humain. Il décide de se lever contre les règles et d'empêcher l'inévitable. Cette course contre la mort l'obligera à s'ouvrir au monde, lui qui était autrefois renfermé au point de n'avoir qu'un robot pour ami. Se dessine un voyage dans sa propre ville, qu'il croyait connaître, mais dont il ne savait rien. Les deux infortunés feront la connaissance d'individus singuliers, de leurs rêves, de leurs vices, de leurs secrets. Ils découvriront à travers eux leurs propres secrets, leurs propres rêves, le mal qu'on est capable de faire aux autres, le mal qu'on est capable de se faire.
Dans un monde où les fortes convictions et les beaux discours ne suffisent pas, peut-on empêcher que la violence réponde à la violence ?